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Copaaaaa… Copaaaacabaanaaaaa… 13/05/2010

Posted by echolombia in Bolivie.
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Le sommet du chemin de croix... enfin !

Et oui, on est allé à Copacabana, et non, on n’était pas au Brésil. Il y a aussi un Copacabana en Bolivie, tout au bord du lac Titicaca. Pas aussi célèbre mais pas loin quand même. D’ailleurs, il y a aussi 2 Copacabana en Argentine et un en Colombie. Que nous n’avons pas vu au cours de notre passage…

Pour revenir au Copacabana de la Bolivie, on y est allé directement depuis Uyuni, ce qui a du être un des plus longs périples en bus de notre voyage : départ à 20h30 d’Uyuni et arrivée à 12h le lendemain à Copacabana, avec un changement de bus à La Paz. Mais comme on n’a pas trop de temps, on ne flâne pas en route.

La ville en tant que telle est une petite ville dont l’essentiel de l’activité tourne autour du tourisme et de la visite du Lac Titicaca : ça ne déborde pas d’activités. On a néanmoins visité la basilique, construite dans un étonnant style mudejar qui contraste avec la plupart des églises du pays. Et on est aussi monté tout en haut d’un chemin de croix qui porte bien son nom quand on est à 3800 mètres d’altitude mais d’où la vue sur le lac Titicaca est fort jolie.

Petite session de danse traditionnelle à l'Isla del Sol : le capitaine du bateau y boirra un peu trop de bière mais il nous ramènera quand même à bon port (après avoir réussi à monter sur le bateau)

Puis, le lendemain, nous passons la journée sur l’Isla del Sol, l’île du soleil. Cette île, la plus grande du lac Titicaca, était un lieu mythique pour les Incas. C’est d’ici, selon la légende, que Wiracocha, le dieu de l’univers, aurait fait émerger le soleil. Ce serait d’ici également que les premiers incas (les rois) Manco Capac et Mama Ocllo, seraient partis pour fonder la ville de Cuzco.

Bref, on s’attend à visiter des sites incas sur l’île. Accessible après environ 2 heures de bateau, on peut traverser l’île à pied ou visiter la partie nord et la partie sud, en se déplaçant entre les deux parties en bateau (option que nous prendrons). Mais nous verrons quand même la Roche Sacrée, le labyrinthe, l’ancien sentier inca, les cultures en terrasse le long des pentes, toujours utilisées de nos jours… Avec un seul hic, à chaque fois, il faut payer. Heureusement pas beaucoup, mais quand même, on a du sortir le porte-monnaie un paquet de fois dans la journée.

Puis, retour en bateau sur Copacabana, toute dernière étape de notre périple bolivien.

Pérou, nous voilà¡¡¡

Sud Lipez – 3ème jour 11/05/2010

Posted by echolombia in Bolivie.
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Roche monumentale

Pour notre troisième jour de voyage, on se lève tôt : bien avant le lever du soleil. Car de la route nous attend, puisque nous nous rendons tout au sud de la Bolivie, à la frontière avec le Chili. Mais avant, d’autres aventures nous attendent : déjà, des geysers, situés vers environ 5000 mètres , dont on peut toucher les fumées chaudes et malodorantes. Puis le désert de Dali, rempli de pierres ressemblant aux sculptures de Dali. Enfin, au point le plus au sud de notre périple, nous atteignons, au pied du volcan Llicancabur, la lagune verte qui, comme son nom ne l’indique pas, n’est pas verte. Manque de pot, le vent, qui d’habitude balaie la lagune et lui donne sa couleur verte, ne s’est pas levé et elle est d’une couleur normale.

Lamas broutant paisiblement

Tant pis, on reprend le 4×4, et ce n’est pas ça qui nous empêchera de profiter des bains thermaux en plein air situés à 4500 mètres d’altitude. On ne s’était jamais baigné aussi haut en altitude, et bien ce coup ci c’est fait. Et ça sera sûrement difficile à battre…

Le chemin du retour à Uyuni fut un peu long, mais une dernière halte nous attend dans la vallée des pierres, où l’érosion a creusé la roche pour lui donner des formes que notre imagination interprète comme des animaux des personnages…

Puis retour à Uyuni et bis de nuit pour rentrer, la tête encore remplie de ces paysages inoubliables.

Sud Lipez – 2ème jour 10/05/2010

Posted by echolombia in Bolivie.
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Laguna Hedionda

Après une journée dans le Salar, nous continuons notre tour dans la région Sud Lipez. Vaste désert où à peu près rien ne pousse, cette partie de la Bolivie est une étendue à peu près plane, située entre 4000 et 5000 mètres d’altitude, surplombée par plusieurs montagnes dont les sommets enneigés culminent allègrement à plus de 6000 mètres. Les paysages sont ici impressionnants : désertiques, rocailleux, dans l’ensemble assez plats, l’adjectif lunaire est sûrement celui qui correspond le mieux à cette région. Désertique correspond également bien : il fait froid, sec, les plantes sont rares et les habitants encore plus : à l’exception des endroits réservés au tourisme, nous n’avons vu aucune habitation au cours du second jour.

Tombe pré-inca près de notre logement ...

Et, perdues au milieu de ce paysage on rencontre quelques lagunes, points d’arrêt du 4×4 au cours de la journée. Et, comme ici rien n’est comme ailleurs, l’eau n’est pas forcément bleue : la laguna Hedionda (« puante » en espagnol) est pleine de souffre (d’où son nom) qui lui donne une teinte colorée (et une odeur pas si pestilentielle tout compte fait). Le temps de voir quelques autres lagunes (Honda, Chiarkota) et de passer un col situé à presque 5000 mètres d’altitude, on redescend un peu pour arriver, en fin de journée, à la Laguna Colorada. Qui, comme son nom l’indique, est colorée : bleue, rouge, vert, le vent soufflant la fait changer de couleur, c’est vraiment magique.

Puis, dodo à 4600 mètres d’altitude (je crois qu’on n’avait jamais dormi aussi haut de notre vie) dans une sorte de village construit uniquement pour les 4×4 qui arrivent ici tous les soirs remplis de touristes et qui repartent le lendemain matin. Nos 4 anges gardiens ont meme reussi à trouver du vin, ainsi que des gateaux pour Denise !

Sud Lipez – 1er jour 09/05/2010

Posted by dudufoo in Bolivie.
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Philippe triomphant sur la montagne de sel

Au départ, on n’avait pas prévu de nous rendre dans le sud de la Bolivie. On pensait remonter de La Paz vers le Pérou, en passant par le Lac Titicaca. Mais nous avons rencontré Taieb et Audrey à San Augustin, qui nous ont très vivement conseillé de descendre au Sud de la Bolivie pour voir le Salar d’Uyuni, l’endroit le plus dépaysant du monde selon eux.

Donc, on s’est laissé tenter par un parcours de 3 jours dans le sud de la Bolivie. Un bus de nuit nous amène de La Paz à la ville d’Uyuni, base de départ pour notre expédition . Une agence de La Paz (l’agence Llama trek, tenue par Juliette, une française) nous a proposé ce tour en 4×4, seul moyen de déplacement dans ces contrées. Il y a 6 places dans le 4×4, quatre autres personnes partageront donc le trek avec nous. Et coup de chance, on part avec quatre français, nos « papys », 2 frères et 2 de leurs amis, tous la soixantaine bien tassée, franchement soixante-huitard sur les bords et qui nous seront d’une compagnie fort sympathique pendant trois jours.

Le cimetière de trains

Le premier jour, nous partons visiter le Salar d’Uyuni, plus grand désert de sel du monde. Avant d’y arriver, nous visitons un cimetière de train, où des carcasses rouillées de trains nous rappellent que le chemin de fer fut très utilisé par ici pour les mines qui sont une des principales activités économiques de la région. Puis, à l’entrée du Salar, nous nous arrêtons à Colchani, petit village où on nous explique la transformation du sel.

Nos "papys" sur l'Ile d'Incahuasi

Ensuite, c’est l’arrivée dans le Salar. C’est assez impressionnant : il s’agit d’une vaste étendue de sel de 180 km de long sur plus de 100 km de large, à environ 3700 mètres d’altitude, vestige d’un lac d’eau de mer asséché. A perte de vue, du sel. Tout est plat, blanc. Lunettes de soleil, casquettes et crème solaire sont indispensables. Nous passons, le matin, devant un hôtel (désaffecté) construit entièrement en sel. Puis, pour midi, nous arrivons au milieu du désert sur une île, l’Isla del Pescado (île du poisson, dont le vrai nom est isla Incahuasi), une île perdue au milieu du désert sur laquelle poussent quelques cactus. Cette île est faite de corail fossilisé, souvenir de l’étendue d’eau de mer qu’était le salar. C’est le lieu de notre repas de midi, puis nous repartons à la traversée du salar, avec une petite pause photo au milieu. Comme le salar est plat et blanc, cela permet de donner des perspectives intéressantes aux photos et quelques trucages complètement naturels.

Puis, première nuit du tour, dans un petit village appelé San Juan. C’est un peu rustique, mais on s’y fait.

Parpaing de sel pour construire de jolies maisons

L'homme aux cactus

La route de la mort 07/05/2010

Posted by dudufoo in Bolivie.
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Pret pour l'aventure !

Il y a encore quelques années de celà, pour se rendre de La Paz à Coroico, dans la vallée donnant sur l’Amazonie (et située à environ 1500 mètres d’altitude), les boliviens empruntaient une route taillée à flan de colline, pas goudronnée et dont la largeur rendait périlleux tout croisement de véhicule. Bref, entre des précipices de 800 mètres de haut bordant la route, une largeur insuffisante pour se croiser dans risques, des pluies rendant tout cela bien glissant, des voitures, camions et bus tombaient régulièrement dans le précipice. D’où le surnom donné à cette route de « plus dangereuse du monde ». Et du coup, avec un petit coup de pouce de la Banque Mondiale, les boliviens ont lancé la construction d’une autre route plus sure de l’autre côté de la montagne.
La vieille route se retrouvant délaissée par les véhicules à moteur, les boliviens ont eu la judicieuse idée de proposer aux touristes de la descendre à vélo. Avec plus de 3000 mètres de dénivelé, tout en descente (et donc, aucun coup de pédale à donner de la journée), le mythe du danger permanent, des paysages magnifiques, plusieurs écosystèmes traversés (on est le matin en haute montagne et 5 heures plus tard au début de la jungle), cette descente est devenue une des attractions les plus courrues du pays.
Et donc, bien sur, on s’est laissé tenter. De nombreuses agences proposant la descente, on a opté pour Dowmhill Madness, une des agences les plus reconnues de La Paz. Parce que bon, on sait jamais, si on rate un virage parce que les freins du vélo marchent pas, on se retrouve quand même 800 mètres plus bas, et on tient à nos dents, on n’a pas envie de manger de la soupe jusqu’à la fin de nos jours.
Bref, nous voici partis de la Paz de bon matin, direction le Col de la Cumbre, à 4600 mètres d’altitude, pour le départ de la journée. On commence par une belle descente sur une route asphaltée qui nous donne nos premières sensations. On est en plein paysage de montagne. Puis, au bout d’environ une heure de descente, on remet les vélos sur le bus pour 15 minutes motorisées, avant de rejoindre l’entrée de la route de la mort. On commence ici la descente sur l’ancienne route aujourd’hui désaffectée.
En faisant attention, en ne jouant pas au fou et avec un guide nous donant un tempo raisonnable, la route ne s’avère pas si dangereuse que celà. Mais on peut assez facilement se laisser griser par la vitesse, donc attention. Il y a notamment une partie appelée les virages de la mort, ou chaque virage porte la nationnalité d’un cycliste tombé dans le précipice (le virage du francais, le virage de l’allemande…).
En tout, on a du passer environ 5 heures sur le vélo, traversant des paysages différents, une vallée magnifique. Et on rassure les lecteurs de notre blog, on n’est pas tombé dans le ravin, on est rentré sains et saufs à La Paz.

La Paz, une ville a couper le souffle 06/05/2010

Posted by dudufoo in Bolivie.
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Art de rue

La Paz, c’est réellement à couper le souffle. L’aéroport se situe dans un quartier appelé El Alto qui dépasse les 4000 mètres d’altitude, le centre-ville se situant aux alentours de 3600 mètres au dessus du niveau de la mer, ce qui en fait la capitale la plus haute du monde. Bref, bien que venant de Bogota (à 2600 mètres d’altitude), les premiers jours, quand on monte 3 marches, on a l’impression d’avoir courru un marathon. Et bien sur, la ville n’est pas plate, alors…
Mis à part donc le soroche (le mal d’altitude), La Paz est une ville charmante : de petites rues pavées, des marchés, des vieilles maisons… Ce n’est pas sans nous rappeler (un peu…) Lisbonne, dont nous avions adoré l’athmosphère.

Le centre-ville est également le centre religieux et politique du pays et on peut donc visiter une cathédrale et le palais du gouvernement avec des gardes tout de rouge vêtus qui veillent à la sécurité d’Evo Morales, premier président indien du continent américain.
A part ces monuments, on trouve également de nombreux musées : le museo costumbrista Juan de Vargas (qui présente une expo de dessins d’enfants, la chola paceña, et l’histoire de l’independance de la bolivie a travers des figurines), le Museo de metales preciosos, le Museo de instrumentes bolivianos (avec toute sorte d’instrument, dont des flutes en forme de sexe), la Casa de Murillo (sur les evenements lies a l’independance de 1809) et le petit mais au combien fameux Musee de la Coca, avec un bar dans lequel on peut déguster toutes sortes de produits à base de coca (chocolat, bière…). Bref, pas vraiment de quoi s’ennuyer à La Paz, même si se promener tranquillement dans les petites rues peut être une activité toute intéressante.

Pour finir notre découverte de La Paz, nous passons également une petite journée à la Vallée de la Lune, située en toute proche bamlieue de la ville. Il s’agit, comme son nom l’indique, d’une petite vallée taillée par l’érosion ce qui lui donne un aspect lunaire assez étonnant et impressionnant.