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Torre Quinta, un spectacle qui fait froid dans le dos 30/01/2010

Posted by dudufoo in Bogota.
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Voila le genre de choses que l’on aime voir en famille… Une petite frousse en fin d’après-midi dans un sous-sol ca fait de mal à personne ! Si vous voulez plus d’informations, allez voir leur blog : torrequinta.blogspot.com

La Cathédrale de Sel 30/01/2010

Posted by echolombia in Bogota.
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La plus grande croix en sel sous-terre du monde

Après avoir visité, dans le sud du pays, le Santuario de Las Lajas, monument le plus impressionnant du monde, nous partons visiter la Cathédrale de Sel, déclarée monument le plus impressionnant du pays. Cette cathédrale est située à Zipaquira, à environ 40 km au nord de Bogota.

Pour nous y rendre, nous optons pour le train. En effet, il fut une période, il y a fort longtemps, où la Colombie avait misé sur un développement du transport ferroviaire. Et parait-il que le réseau était, à cette époque, fort bien organisé. Mais nous parlons ici d’une époque que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaitre, la Colombie ayant abandonné dans les années 1940 le transport ferroviaire. Ne subsistent donc que quelques lignes (Cali – Buenaventura par exemple) qui sont encore un peu utilisées pour le transport de marchandises (et de quelques touristes). Et quelques autres, comme la ligne Bogota-Zipaquira par exemple, utilisées les week-ends par de petits trains touristiques(http://www.turistren.com.co/), qui roulent lentement pour que les touristes puissent bien admirer le paysage (nous avons mis 2 heures pour faire 40 km).

Nous voici donc partis en train, qui est à l’image de la Colombie : musical. Des groupes viennent jouer dans les wagons (musique andine, cumbia,…), des marchands ambulants viennent proposer à manger et à boire : bref, ambiance tranquille.

Puis nous arrivons à Zipaquira, d’où nous nous rendons à la Cathédrale de Sel. Une première Cathédrale a été construite dans les années 1950, en sous-sol, dans les anciennes mines de sel déjà exploitées à l’époque des indiens. Cette Cathédrale connaissant des problèmes de sécurité, une seconde a été construite, elle aussi sous terre, entre 1992 et 1995 et a nécessité plus de 250 ouvriers sur cette période de 3 ans. Il faut dire que cette cathédrale représente quand même plus de 6000 m2 taillés dans le sel.

On entre, comme dans une mine, par un boyau qui nous fait descendre le long d’un chemin de croix. Puis, à plus de 100 mètres sous terre, nous arrivons à la Cathédrale à proprement parler, taillée dans le sel et qui abrite la plus grande croix en bas-relief du monde sous terre (et ça, on veut bien le croire !). C’est assez impressionnant de se trouver dans une église souterraine, où si on lèche les murs, c’est salé. Et tout est prévu pour que des messes aient lieu (et on peut même se marier ou se baptiser dans une cathédrale à 100 mètres sous le sol…).

Tout ceci est très impressionnant, la seule petite fausse note de la journée fut la vitesse à laquelle nous avons vu tout cela : notre guide ayant bu 3 litres de Red Bull avant de partir, hop hop hop vite vite, nous aurions bien consacré un peu plus de temps à la visite. Heureusement, nous avons le temps de visiter la boutique de souvenirs située à 108 mètres sous le sol. Et oui, les marchands du temple sont revenus… Et on peut même boire « le meilleur café du monde bu sous terre » (on n’a pas eu le temps d’en prendre un, nous ne vous confirmerons donc pas).

En sortant, avant de reprendre le train, nous déjeunons à Cajicá, charmant petit village à quelques kilomètres de la Cathédrale de sel. Le village ressemble fortement à celui de Tabio où nous sommes allés il y a 10 jours.

Puis retour en train sur Bogotá, en train et en musique…

Monserrate et la Quinta de Bolivar 29/01/2010

Posted by echolombia in Bogota.
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Eglise de Monserate

Bogotá, bien que se trouvant à 2500 mètres d’altitude, est au pied de la Cordillère Occidentale des Andes, chaîne de montagnes qui dépasse largement par moments les 4000 mètres. L’Est de Bogotá est donc au bord de montagnes. Ainsi, le sommet de la colline de Monserrate culmine au dessus de la ville à 3200 mètres d’altitude. Buvant beaucoup d’aguardiente, les colombiens ont donc beaucoup de choses à se faire pardonner. Ils ont donc construit à son sommet une église pour y vénérer la vierge et un chemin de croix (Via Crucis) pour expier leurs nombreux péchés.

Le temps étant prépondérant pour s’y rendre, nous avons reporté par deux fois notre visite. En effet, une vue magnifique sur la ville peut vite se transformer en une vue magnifique sur le brouillard.

Nous y allons avec Dora, la grand-mère de Denise. Bien que fort alerte pour son âge, nous n’optons pas pour le chemin et préférons plus modestement utiliser des moyens de locomotion moins fatigants pour nous y rendre (il faut quand meme avouer que nous ne l’avons pas fait uniquement pour la grand-mère !).

A l’aller, nous prenons le funiculaire qui nous amène presque en haut, au début du chemin de croix. Nous montons tranquillement les 15 étapes, avant d’arriver à l’église de l’ermitage consacrée à Santa Maria de la Cruz de Monserrate, construite en 1650. Le soleil illumine cette petite église blanche, où l’on peut voir d’innombrables plaques scellées pour célébrer la vierge. A côté de l’église se trouve un magnifique point de vue d’où l’on peut observer toute la ville. Bogotá est surement la seule capitale du monde qui bénéficie d’un point de vue aussi impressionnant, 700 mètres quasi à pic au dessus de la ville. Puis petit tour dans les boutiques de souvenirs qui proposent toutes sortes d’articles plus ou moins en relation avec le lieu (des vierges de toutes les tailles, les ponchos « yo quiero Colombia », des tee-shirts « j’ai arrêté l’alcool, la cigarette et le sexe et ce furent les 20 minutes les plus dures de ma vie »…).

Panoramique bricolé de Bogotá

La redescente s’effectue en téléphérique qui est encore plus impressionnant que le funiculaire. On redescend les 700 mètres de dénivelé presque à pic, pour revenir au point de départ. Nous profitons d’être dans le quartier de Monserrate pour aller visiter la Quinta de Bolivar, l’une des maisons dans laquelle a le plus séjourné Simon Bolivar (420 jours environs, ce n’est pas beaucoup mais c’était un homme trés occupé !).

Bolivar en su Quinta

Cette maison, qui fut pendant un temps un musée sur Bolivar, a été transformée. Aujourd’hui, elle est conçue comme une « maison souvenir », permettant de se plonger dans l’intimité de la vie de Bolivar. Les pièces sont ainsi reconstituées avec des meubles d’époque, et le jardin est accueillant et reposant.

On peut même admirer une plaque offerte par le Venezuela pour commémorer le centenaire de la mort de Bolivar (né au Venezuela, mort en Colombie). Il fut une époque ou les deux pays s’offraient des cadeaux pour commémorer leur libérateur commun, il serait bon qu’ils s’en souviennent aujourd’hui, alors que les journaux nous parlent de préparatifs d’invasion militaire de la Colombie par le Venezuela.

Cantamos por ti Haití 28/01/2010

Posted by dudufoo in Bogota.
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Le tremblement de terre en Haiti, comme en France, a fait la une de nombreux médias, les pompiers colombiens sont allés aider au sauvetage (et ont provoqué une petite polémique en diffusant sur Facebook des photos d’eux posant, les armes à la main et avec un peu d’alcool dans le sang, aux côtés des militaires haitiens) et un colombien a survécu miraculeusement dans les runes du siège de l’ONU sur place.

Afin d’aider à la reconstruction de Port au Prince (Porto Principe en espagnol) et notamment aider à la reconstruction d’un de ses quartiers (qui devrait être baptisé « Ciudad de Bogotá »), un grand concert de solidarité a été organisé par l’embassade de République Dominicaine et le gouvernement colombien sur la Plaza Bolivar de Bogotá, que nous n’avons pas manqué.

Nous y avons rejoint notre ami belge Christophe, avec qui nous sommes allés sur la Côte Pacifique. Avant la rumba (car tout se fait en musique et en danse en Colombie), nous avons eu droit aux discours: du maire de Bogota (un peu sifflé) et d’Alvaro Uribe (copieusement sifflé par la foule présente).

Puis, rumba, salsa et merengue avec Eddy Herrera y Fanny Lu, Jhonny Ventura, Jr. Jein, Son de Cali, Yuri Buenaventura et Grupo Niche jusqu’à minuit !

http://bogota.vive.in/musica/bogota/articulos_musica/enero2010/ARTICULO-WEB-NOTA_INTERIOR_VIVEIN-7067047.html

DAS : super promo ! 25/01/2010

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Denise ayant la nationalité colombienne, elle n’a pas besoin de visa pour circuler à l’intérieur du pays. Pour Philippe, il n’en va pas de même. La Colombie accorde généreusement, à l’entrée sur le territoire, un visa « touriste » gratuit, valable 2 mois. Après, il faut le renouveler. Ce qui a été fait une première fois à Cali. Cette prolongation se terminant le 1er février, direction donc le DAS faire renouveler le visa.

Le DAS est le Departemento Administrativo de Seguridad, en gros la préfecture. Selon internet, le DAS de Bogota se trouve Calle 17 con carrera 27, pas trop loin du centre. Je prends donc le Transmilenio, je crois descendre à Ricautre pour changer de ligne, et je me trompe. Je demande gentiment au policier comment retrouver mon chemin… et il s’en va en courant. Bref, finalement, j’y vais à pied. Ce n’est pas si loin que ça, mais le quartier n’est pas spécialement bien famé. Mais ouf, me voici au DAS.

Et non, en fait, le DAS pour les étrangers n’est pas là (comme quoi, il faut toujours appeler avant de se rendre dans un lieu, les informations sur internet n’étant pas toujours actualisées ou exhaustives). Il faut aller à l’autre bout de la ville pour rejoindre le bureau spécial pour les visas (calle 100 con carrera 11). Et bien sur, le Transmilenio n’y va pas. Ou en tout cas, pas tout près, à environ15 minutes de marche.

Une fois arrivé sur place, direction la queue du guichet « information », où on me donne le fameux papier avec les coordonnées bancaires du DAS. En effet, pour bénéficier d’un visa, il faut payer. Jusque là, c’est normal. Mais payer ici ne veut pas dire donner de l’argent à un guichet du DAS. Il faut aller déposer une certaine somme directement en liquide sur le compte du DAS, dans certaines banques. Bien sur, pas n’importe quelle banque. Et les banques ne sont pas les mêmes dans chacune des villes. A Cali, il fallait aller à la Banco de Bogota. Ici, à Bogota, il faut aller à Davivienda ou Bancafe. En plus, le prix a augmenté depuis le mois passé : c’est passé de 68 500 $ à 70 100 $.

Donc, direction la banque. Le policier en faction à l’entrée du DAS me dit que la banque la plus proche est Davivienda, à 3 quadras à droite (3 pâtés de maisons). J’en passe 5 et toujours pas de Davivienda. Je demande, et on m’indique une autre direction. J’y vais, et c’est pas là. C’est plus loin. Mais à gauche. Au bout de 15 minutes à faire le tour du quartier, je rencontre enfin Davivienda. Ouf, après 15 minutes d’attente à la banque, je réussis à déposer l’argent sur le compte du DAS.

Retour donc au bureau du DAS, re queue au guichet « information ». En effet, tout à l’heure, on m’a dit d’aller, en rentrant de la banque, directement au guichet « touriste ». Mais le policier en faction a changé entretemps. Donc, 10 minutes d’attente au guichet « information ». Où l’on m’envoie au guichet « touriste ». Où on ne me demande rien du tout : alors qu’à Cali, il fallait une tonne de documents (photos, photocopies en 3 exemplaires de tout, billet d’avion etc. puis prise d’empreintes digitales), ici il suffit juste de donner son passeport et la fiche de dépôt d’espèce sur le compte du DAS.

La charmante fonctionnaire me demande combien de temps je compte rester ici. « Mas o menos 3 mes », en gros, le plus longtemps possible, mais je veux bien un visa d’un mois s’il vous plait madame, parce que à Cali, on nous a dit que les visas étaient obligatoirement de un mois et que pour les visas de tourisme, pas possible de plus de un mois.

A non, mi senor, c’est le mois des promotions au DAS. Pour un mois acheté, un mois offert. En gros, la dame m’explique que c’est la haute saison touristique et qu’il y a donc pas mal de monde en ce moment dans les DAS du pays. Et si des touristes veulent rester plus de un mois, alors on leur en donne 2 en ce moment pour le prix d’un, car il serait gênant que des touristes étrangers viennent à perdre leur temps dans les DAS, ils sont bien mieux sur les plages et dans les restaurants et il ne faut surtout pas qu’ils aient une mauvaise image du pays et qu’ils croient qu’il faut attendre dans des queues interminables simplement pour avoir un tampon leur permettant de rester dans le pays. Et pour la prochaine prolongation me permets-je de demander ? Et ben on verra, on vous promet rien señor Philippe. Muchas gracias señorita.

Le temps qu’elle tamponne le passeport, je patiente dans la salle d’attente, à côté d’un français marié à une colombienne. Elle a la double nationalité (française et colombienne) et est entrée en Colombie avec son passeport français. Mauvaise idée : on avait fait la réflexion à Denise en janvier dernier : un colombien voyage avec son passeport colombien. Et sinon, il n’est plus colombien. Au DAS de Cali, en décembre, ils ont refusé à une colombo-américaine le renouvellement de son visa sur son passeport américain. Comme l’a si bien dit le fonctionnaire du DAS de Cali, « ser colombiano es un derecho, no es una obligacion ! », être colombien est un droit pas une obligation. Donc, soit vous êtres colombiens et vous voyagez avec votre passeport colombien, et sinon on vous enlève votre nationalité colombienne. Ca doit être le patriotisme made in Colombia. Ou plus prosaïquement, cela oblige les colombiens ayant une double nationalité à régulièrement renouveler leur passeport, qui soit dit en passant coûte quand même 80 €.  

 Après dix minutes d’attente, on appelle le señor Philippe et ça y est : j’ai mon visa, 2 mois pour le prix d’un. Je peux donc rester ici jusqu’au 1er avril prochain. C’est donc reparti pour de nouvelles aventures…

Lagune de Guatavita 24/01/2010

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NOTE : En raison de problèmes techniques (encore ces maudits virus ) cet article se verra sans photos jusqu’en mars (date de retour à Bogotá).

En ce dimanche ensoleillé, la famille Martinez nous propose une sortie dominicale à la Laguna de Guatavita. Située à environ 70 km au nord de Bogota, cette lagune est au centre d’un cratère rond, quasi parfait, d’une 50aine de mètres de diamètre. L’origine de ce cratère reste méconnue, certains penchant pour un volcan (mais il n’y a pas de volcans proches, ce qui est étonnant), d’autres pour une météorite (mais on ne retrouve pas les pierres des météorites aux alentours). Les indiens muiscas, vivant aux alentours avant l’arrivée des conquistadors, y ont vu une origine sacrée. Et y ont donc développé de nombreux cultes aux dieux. Le cacique du village, recouvert de poudres d’or, s’y plongeait au cours de cérémonies. Pendant ce temps, les villageois, perchés sur les hauteurs, se retournaient pour ne pas offenser les dieux. Et le cacique faisait des offrandes d’or aux dieux, qu’il jetait dans la lagune.

De ces cérémonies, et surtout de la présence présumée d’or au fond de la lagune, est née le mythe d’El Dorado, qui attira ici de nombreux chercheurs d’or et de fortune. Tout fut donc fait pour essayer de retrouver l’or au fond de la lagune. Les espagnols ont tenté de creuser un tunnel pour assécher la lagune (qui baissa de 5 mètres), les anglais ont fait sauter à la dynamite un pan du pourtour du cratère, ce qui a fait baisser la lagune de près de 50 mètres (avant la conquête, la lagune faisait, en son centre, près de 80 mètres de profondeur, elle en fait aujourd’hui 25). Mais les dieux savent protéger leurs secrets, et personne n’a encore trouvé le trésor fabuleux.

Nous avons pu faire le tour de la lagune, admirer l’eau magnifiquement verte et tenter d’écouter l’esprit des chamanes qui forcément se trouve quelque part par ici.

Puis, nous sommes rentrés par le village de Guatavita, à environ 5 kilomètres de la lagune, qui se trouve au bord d’une immense réserve d’eau servant à alimenter Bogota. Le village est en fait un vilage renconstitué car pour former la réserve d’eau, il a fallu noyer le village (ce qui fut fait petit à petit entre 1962 et 1969. Le village est reconstitué comme un village colonial, les murs sont blanchis et il attire de nombreux habitants de Bogota les week-ends, attirés par le calme du lieu et les divertissements proposés par le lac (planche à voile, windsurf, promenade). Pour notre part, nous avons opté pour le tour en barque à moteur qui nous amène sur les lieux de l’ancien village. Certains jours, on peut même encore voir le clocher de l’ancienne église qui dépasse des eaux. Mais tant pis pour nous, nous ne l’avons pas vu.

Fofinho, le chien de la famille, a profité encore plus que nous de l’eau du lac, car il s’y est baigné. Nous n’avons pas tenté l’expérience, l’eau provenant des sommets andins tout proche, elle est bien froide. Nous attendrons les eaux chaudes de la Mer des Caraibes pour nous baigner !

Une journée retour en enfance 23/01/2010

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NOTE : En raison de problèmes techniques (encore ces maudits virus les Hostel !) cet article se verra sans photos jusqu’en mars (date de retour à Bogotá).

Aujourd’hui, on enfile nos bottes et on fait un retour en enfance !

Après avoir rencontré Jorge, notre ami directeur du Jardin Hidrobotanique de Caucasia, nous attendons les YieMan (Adriana et Andrés) au Parque de la 93, qui regroupe autour d’un parc accueillant pleins de petits restaurants.

Et là, oh surprise! un monsieur vend pour 5000 pesos des boucles à bulles de savons géantes. Ah la la, qu’est ce que ca a pu nous occuper ! Mais pas qu’à nous : un chihuahua mangeur de bulles à fait son apparition, puis on a eu la future maman à qui on a donné des bulles pour que son mari puisse lui prendre de jolies photos…

Ensuite repas à « El Arca » (CLL 118 NO. 5-03), où l’on peut manger des plat autour du platane, mais plus spécialement « las tostadas », platane écrasé et croquant avec de la garniture dessus (une photo serait bien plus parlantes, malheureusement nous n’y avons pas pensé !).

Nous continuons avec nos amis les YieMan pour le dessert vers la Rosconería (toujours dans le quartier d’Usaquén) où oh délice se trouve des Roscón (sorte de brioche) Nutella-Fraise… un délice !

Et comme c’est une journée retour en enfance, on termine la soirée par un jeu de Monopoly … que du bonheur (même si on a perdu tous nos biens !).

Jardin Botanique José Celestino Mutis 22/01/2010

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NOTE : En raison de problèmes techniques (encore ces maudits virus les Hostel !) cet article se verra sans photos jusqu’en mars (date de retour à Bogotá).

Le jardin botanique de Bogota José Celestino Mutis, du nom du célèbre botaniste et astronome qui le premier se consacra à l’étude des sciences naturelles de Nouvelle Grenade (ancien empire espagnol dont faisait partie l’actuelle Colombie), est un véritable havre de paix dans la capitale.

Pour seulement 2000 pesos, nous avons eu l’occasion (mais pas le temps … !) de visiter 19,5 ha desquels nous avons vu la roseraie, les différentes végétations typiques de la Colombie (zone désertique, andine, tropicale,…).

L’occasion pour ma grand-mère Dora, ma tante Rocío et nous de faire une agréable promenade, d’autant plus qu’il y avait une papilloneraie temporaire prêtée par le Jardin Botanique du Quindío.

Tabio, au nord de Bogota 21/01/2010

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Traverser la ville, voir les vaches brouter dans les prés, passer par la Sabana de Bogota (non, pas la savane style africaine mais plutôt les plateaux fertiles de la cordillère des Andes), pour finalement arriver à un petit village appeler Tabio, c’est un luxe que tout le monde devrait s’offrir car il y a seulement 1h de route depuis Bogota, et c’est totalement dépaysant ! Ce privilège, c’est Manuel (le mari de ma tante Claudia) qui nous l’a offert en se trouvant un peu de temps entre ses trois boulots pour nous emmener.

Nous voici donc en route avec Manuel et Dora, ma grand-mère, pour observer la nature, se promener à travers les petites rues pavés, voir une chapelle datant du 17e, chiner dans les petites boutiques sur la place centrale, imaginer l’ambiance qui pouvait régner dans ces petits villages durant l’époque coloniale. Tous à votre imagination…

Journée à la Candelaria 20/01/2010

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La Candelaria

Aujourd’hui on se motive, on essaye de se lever à 9H30 et d’aller faire découvrir à Philippe le centre historique de Bogota, la Candelaria.

Après avoir pris le Transmilenio, magnifique moyen de transport moderne (bus à voie réservée) qui évite de prendre les busetas qui pour un étranger peuvent paraître un peu anarchiques, nous voici donc à la Candelaria. Après nous être un peu égarés du côté de l’Université des Andes (célèbre aussi !) nous voici donc dans le centre historique, qui en plus d’être colonial recèle beaucoup de petits restaurants mais également d’attractions touristiques tels qu’églises, musées, bibliothèques, monuments officiels, etc.

Iglesia la Candelaria

Comme nous avons quelques heures devant nous, nous décidons d’entrer dans le Musée Botero. Et en plus, c’est gratuit ! On peut y contempler de nombreuses oeuvres données par Fernando Botero (de lui ou d’artistes qu’il admire). F. Botero est un artiste contemporain originaire de Medellin, l’un des plus côtés d’Amérique latine (et cette fois, promis, on n´exagère pas !). Sa caractéristique principale est son univers tout « bouffi », qui le rend reconnaissable entre mille. Les rumeurs disent qu’il cherchait un style qui le différencierait d’entre tous et passait des heures dans les musée à admirer les oeuvres des grands maîtres afin de trouver son propre style. Un jour, par accident, il peignit le trou d’une guitare trop petit et admira comment toute la guitare se voyait de façon disproportionnée. Depuis, tout son univers joue sur les proportions. Nous vous laissons vous faire une idée avec les photos qui suivent…

Lien vers le Diaporama Fernando Botero

En sortant du musée, nous nous dirigeons vers la place Bolivar où se trouve le Capitole (siège du Congrès), le Palais de Justice (siège de la Cour Suprême de Justice), le palais Liévano (siège de la Mairie) et la Cathédral Primada de Bogota, déclarée monument national. Il fait déjà nuit (il est presque 18h) et nous décidons de ne pas trop tarder. Mais à ce moment, un vieil homme nous aborde pour nous raconter l’histoire de la place pour la modique somme de 3000$ (qui se convertira plus tard, après un récital de poésies, en 5000$). La vidéo est en espagnol, mais quand on a un peu le temps promis on met des sous-titres.

Et bien, je pense que ça a été notre jour de chance car ce petit contre-temps nous a permis de voir le changement de garde à 18h précise, moment où dans toutes les radios résonne l’hymne de la Colombie. Le défilé se fait bien en rangs, mais se termine dans un joyeux cirque : les jeunes recrues ont bien du mal à garder les rangs et entre ceux qui chahutent et ceux qui passent des coups de téléphone depuis leur téléphone portable… Ce doit être l´ordre « made in Colombia »…